A mon père, en ce printemps
Cette chanson d'Hugues Aufray au parfum d'enfance et de renaissance a toujours eu le don de me tirer des larmes grosses comme des perles d'huître. Elle devrait pourtant être synonyme de gaieté, de lumière, d'allégresse. Mais encore aujourd'hui elle a une saveur doucement amère. Plus que jamais.
Ca fait 18 mois que je n'ai pas entendu la voix de mon père. Par choix. Son choix. Parce qu'il n'approuve pas mes choix à moi.
A deux ou trois mois d'enfanter un fils, son petit-fils, je me rends compte à quel point il me manque.
Non, le temps n'y fait rien
Non, le temps n'y peut rien
Au Printemps prochain, peut-être ?
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